L’accordéoniste belge Fabian Beghin nous avait beaucoup impressionné il y a quelques années avec ses compositions enregistrées sur l’album « Cryptonique », en duo avec l’accordéoniste diatonique Didier Laloy.
Avec Turlu Tursu, il propose quelque chose de complètement différent (...). Les changements de sonorités et de rythmes sont très nombreux au cours de l’album, comme l’illustre par exemple le premier titre, qui sonne véritablement comme aurait pu le faire un morceau de « King Crimson ».
Etant donné que Fabian Beghin est un compositeur trop inventif que pour en rester là, on retrouve également sur cet album des influences surf-rock, musette et même de musique d’orgue de barbarie, le tout étant toujours soutenu par un groove très funk.
Dans son studio de Liège, Michel Van Achter, le producteur et responsable du label « Homerecords.be », récolte les productions de l’élite de la musique progressive belge, à l’image du trio « Turlu Tursu » (...) « The all weathers country » est leur troisième album, et constitue vraiment un plus pour le catalogue du label. Le trio puise son inspiration dans les traditions du monde entier, tout en plaçant l’accordéon à la place centrale. Les patterns aventureux de la basse soutiennent les mélodies de Fabian Beghin à l’accordéon, virtuose de son instrument.
Quel que soit le style abordé, du forro brésilien à la tarentelle italienne en passant par les sons orientaux et bien d’autres encore, Fabian Beghin et ses compagnons s’expriment avec la même énergie et la même émotion. On peut également souligner le son étonnant de la flûte en bambou, les parties puissantes de la basse électrique et les éruptions sonores de l’accordéon dignes d’un orgue hammond pour tenter de cerner leur répertoire étonnant, joué avec passion.
Turlu Tursu est l’un des nombreux groupes dans lequels se produit Fabian Beghin. Le trio vient de sortir un nouvel album qui ne déroge pas à la ligne de conduite du groupe, à la fois festif, enjoué, pointu et fruit d’une improvisation maîtrisée. Si vous avez envie de danser en mode « musiques du monde », plongez sur cet album de Turlu Tursu !
« The all weathers country », du jamais vu, du jamais entendu, de l’innovant, de l’audacieux.
Comment ne pas éprouver de la sympathie pour un trio qui invente des titres aussi farfelus que « United Köttbullar (en référence à une célèbre chaîne de meubles suédoise), « Sabam Hussein » ou « Turban Dance Squad » ? D’autant que ce groupe est à présent vraiment soudé, et qu’il a réussi à sortir pour la troisième fois un CD au niveau technique très élevé.
Pas de surprise : le cv respectif des trois musiciens pourrait remplir entièrement un numéro de « Goe Vollek ! » (...) « The all weathers country » fait bien entendu allusion à notre climat national, mais ses compositions trouvent leur inspiration dans les traditions du monde entier. (...) Ces compositions étonnantes, remplies de solos construits sur des rythmiques audacieuses, sont plus proches du jazz que du folk, d’Aka Moon que des Boom Bals.
« The all weathers country » exige certes beaucoup de l’auditeur, mais celui-ci en sera largement récompensé.
Voilà un groupe qui devrait animer bien des soirées de festivals d'été, l'accordéon, instrument central du groupe, étant un instrument qui sait très efficacement faire danser les foules. Leur musique est festive et joyeuse, inspirée de diverses régions du monde, tout en restant européenne dans son âme. Fabian Beghin est attiré par la Turquie et l'Inde - il a séjourné dans ce pays pour apprendre la flûte bansuri.
Dans cet album on retrouvera des effluves de Turquie ("Alap Sabam Hussein"), des Balkans ("Balkan Surf"), du Brésil ("Forro do Sargento Garcia") et d’autres pays réels ou imaginaires (tels le "All weathers country" du titre) comme l'Inde revisitée de "Maha Bhara Tatouille": l'humour et la gaieté allant souvent de pair, on l'aura compris: les Turlu Tursu ne se prennent pas au sérieux... pour notre plus grand plaisir!
On est heureux de voir que le trio wallon parti jadis sur une base de folk, qu’il avait déjà bien transformée dans son deuxième CD, s’est définitivement envolé en construisant sa propre musique. Le folk du monde (Brésil, Indonésie, Suède...) n’est plus qu’une idée qui lance des compositions en tous genres.
Peut-être est-il temps de trouver une nouvelle appellation pour ces musiques mêlant jazz, folk et musiques du monde ? Mais qu’importe, pour ceux qui ont des oreilles grandes ouvertes, il suffit de savoir que la musique de cet album est merveilleuse, influencée par le jazz tout en étant teintée de mélancolie. Magnifique !
« The all weathers country » est le troisième album du trio, et le plus groove à ce jour. La grande qualité de la musique de cet album réside dans le fait qu’aucune des influences n’est clairement perceptible, de sorte que chacun de ces éléments trouve une nouvelle forme dans les improvisations du groupe. Celles-ci sont parfois plus orientées vers le jazz, parfois plus vers le rock, et présentent également des éléments de valse, de musiques du monde et de funk.
Le jeu de batterie est rapide, puissant et complexe, parfaitement à l’unisson de ce qui se passe au niveau des mélodies de l’accordéon et des changements de grooves radicaux de la basse. On notera également l’emploi particulier de la flûte indienne, jouée ici principalement comme un instrument de jazz.
La musique de cet album est dynamique, spontanée et foisonnante en variations. Ces morceaux instrumentaux sont très mélodiques, comme le seraient des chansons, et leur groove inhérent est ce qui les rend à ce point vivants.
Cet album est exactement ce que son titre annonce, mais bien plus également. Ce trio de Belgique interprète de la musique de Turquie, d’Inde, d’Irlande et d’Europe de l’Est, mais vise bien au delà. Quand ils jouent un thème klezmer, un planxty ou un raga, ils le secouent dans tous les sens jusqu’à ce qu’il demande pardon!
Bien que cet éclectisme pourrait apparaître comme de l’amateurisme, Turlu Tursu évite ce piège en présentant brièvement l’origine des thèmes, et en les rendant ensuite méconnaissables de façon inédite jusque là, au grand dam des puristes. Cette façon de travailler nécessite des musiciens aux aptitudes inhabituelles. L’accordéon de Fabian Beghin est fougueux et agressif, la basse de Nicolas Dechêne est épaisse et déterminée, et la batterie d’Etienne Plumer est comme un feu d’artifice. Aurélie Charneux contribue à l’ensemble sur trois titres avec sa clarinette rhapsodique, et la voix de Sibel Dinçer sur deux titres est un mélange parfait de pureté et de sensualité.
Leur Jazz Fusion est particulièrement inspiré sur les deux ragas de l’album. Les trois musiciens développent de longues improvisations dans « Raga Asavari », et dans le « Raga Hansadhwani », Beghin passe à la flûte bansuri et interprète de belles questions/réponse avec Dechêne. Les deux valses d’Auvergne (« La Galinette » & « Pierre la Chabrette ») sonnent ici comme une BO frénétique d’un film de course-poursuite. Et leur travail le plus audacieux de mélange reste encore « Oriental Klmezmer Dub ».
De la folie aussi éclatante nous arrive rarement, accrochez là tant que c’est brûlant !
L’accordéon s’est intégré à bien des cultures. Turlu Tursu les explore avec une énergie débordante et un enthousiasme communicateur (…) La diversité est au rendez-vous. L’énergie aussi, rythmée par un esprit festif mêlant la tradition des mélodies choisies aux rythmes et ambiances du rock, du jazz.
Turlu Tursu groove ferme et offre à ces mélodies venues des quatre coins de la planète un souffle nouveau, traversé d’improvisations, d’émotions et de plaisirs palpables. Un véritable revival folk, mais plus encore, car Turlu Tursu apporte une touche d’originalité non négligeable dans cette entreprise.
Turlu Tursu est un trio puissant. Chacun y a droit à la parole et à des solos exubérants (…) parfois à la manière jazzy, entre be-bop et free. Les trois compères décomposent et recomposent presque un à un les rythmes qui font le mystère de ces mélodies sans âge. Bouziane Daoudi (World, France)
Un rapprochement s'impose avec le «power trio» du rock, tant les parties, très fortes en elles-mêmes, convergent vers un tout puissant. Cette fois, l'instrument est non pas diatonique, mais chromatique, tout en restant tonique. Fabian Beghin, le souffleur, Nicolas Dechêne, l'homme des cordes, et Etienne Plumer, l'esprit frappeur, sont les trois Turlurons qui ont choisi d'exprimer leur créativité non pas dans la composition -les thèmes étant des traditionnels auvergnats, indiens, européens de l'Est, klezméro-tziganes, turcs-, mais dans leur relecture fantasque et rigoureuse, dynamique mais sans emportement.
Deuxième disque de ce trio belge avec des artistes novateurs et atypiques.
Turlu Tursu joue sur base de répertoires traditionnels européens et orientaux mais en laissant éclater ces musiques vers des frontières invisibles entre les genres musicaux : jazz, rock, trad, folk... L'excellente basse de Nicolas Dechêne nous emmène parfois aux confins de ce qu'un Les Claypool peut faire, tandis que l'accordéon (chromatique) étire les références en tous sens, comme pour montrer que chaque musique peut dévoiler plus d'un paysage.
Waouw, avec quelle virtuosité et quel enthousiasme sont tissées ces mélodies! Voici un disque incroyablement riche, avec un accordéon puissant, une basse grondante et des percussions irrésistiblement dansantes (…).
Cet album est unique de par son approche rafraîchissante et lyrique. Un disque pour ceux qui aiment la musique traditionnelle mais artistiquement arrangée. De la Fusion comme on en redemande.
Avec leur deuxième album “Accordion ’n Drum ’n Bass”, le trio Turlu Tursu nous livre à nouveau un disque différent de chez différent. En matière de folk original, ce disque sort résolument du lot (…).
Turlu Tursu a un son qui lui est propre (…) Le résultat est un mix qui groove, fait de batterie jouée comme d’un instrument soliste et de lignes de basse autant mélodiques que rythmiques, entre lesquelles se tisse le jeu de l’accordéon (…).
Lorsqu’on écoute les morceaux de ces musiciens belges, voici ce qui peut se passer dans l’esprit de chacun : « J’adore, mais ça vient d’où et c’est quoi cette musique ? ». La réponse à ces questions peut se résumer par le concept de « Belgitude à Attitude Musicale ». Ce mouvement musical novateur et sans tabous est fièrement représenté par les jongleurs de style de Turlu Tursu, mariant virtuosité et sensibilité.
Un nom de groupe bizarre, un titre d’album qui évoque une combinaison étonnante, une pochette magnifique, et le tout édité en digipack. Ce trio wallon a tout mis en œuvre pour que la sortie de leur deuxième album ne passe pas inaperçu. En l’écoutant attentivement, on se rend compte que la musique qu’il contient vaut elle-aussi la peine d’être découverte (…)
Le jeu combiné de leurs instruments et l’engagement énergique de leurs interprétations nous font présumer que les versions live doivent être encore plus explosives.
L’accent n’est cependant pas mis uniquement sur le côté dansant de la musique. Régulièrement, les rythmes tranchants sont enrichis d’éléments figuratifs qui nous mènent sans crier gare sur des chemins inattendus. L’utilisation de breaks abrupts et déboitants font sonner le tout très différemment d’un répertoire traditionnel de bal.
Du post folk acoustique qui rend troubles les frontières.
Ce qui est remarquable dans la musique de Turlu Tursu, c’est que les percussions et la basse ne jouent pas uniquement un rôle d’accompagnement, mais qu’elles sont prédominantes, surtout les lignes de basse qui enrichissent les mélodies de l’accordéon. Ceci donne à Turlu Tursu son propre son.
Turlu Tursu s’inspire de la musique traditionnelle de partout dans le monde, en en faisant une musique nouvelle et rythmiquement très solide. Il faut également souligner que les instruments utilisés dépassent ici leurs limites (...)
Etonnant trio wallon, Turlu Tursu chemine à travers des traditionnels de Macédoine, Roumanie, Irlande, Bulgarie, Turquie, Inde, Auvergne, en y insérant des dialogues instrumentaux permanents (…)
Ce groupe à forte personnalité apparaît comme très soudé. Sa démarche jazz-groove basée sur des musiques traditionnelles mériterait qu’on l’appelle « fusion » si ce terme n’était déjà galvaudé.
(…) du jamais entendu avant eux.
(*) traduction d’articles en néérlandais, disponibles en vo sur le site www.homerecords.be